Expositions passées
De 2004 à 2016, des expositions de sculptures ont été installées chaque été dans l’enceinte du Jardin botanique alpin Flore-Alpe. Des artistes tels qu’André Raboud, Olivier Estoppey, Josette Taramarcaz ou encore Zaric y ont exposé leurs œuvres. Depuis 2017, des expositions à caractère botaniques sont proposées aux visiteurs.
2018 – Flore alpine & Changement climatique
L’exposition botanique a présenté et expliqué l’impact du changement climatique sur la flore alpine à l’aide de certains des résultats provenant des recherches auxquelles le CAP a participé. Réalisée par le Dr Jean-Paul Theurillat, directeur du Jardin alpin et du CAP, et géobotaniste de renommée européenne, elle était visible dans l’espace d’accueil du petit chalet. Elle était complétée par un parcours botanique dans le Jardin alpin à la découverte des espèces alpines qui seront affectées par le réchauffement.
2017 – Secrets de gentianes
Pour marquer son 90e anniversaire, le Jardin botanique alpin Flore-Alpe a fait un retour aux sources en proposant une mini-exposition et un parcours à caractère botanique qui a mis en lumière une vedette enchanteresse et multiple, la gentiane.
Le Jardin alpin sert d’écrin à plus de 4’000 espèces. Parmi elles, une trentaine de gentianes y déploient leur corolles bleues, jaunes ou pourpres. La gentiane tire son nom de Gentius, dernier roi d’Illyrie (région historique des côtes de la rive orientale de l’Adriatique), qui aurait découvert ses vertus curatives. Utilisée dans de larges domaines tels que la cosmétiques, la liquoristerie et la médecine, ses vertus sons connues de tous.
La mini-exposition « Secrets de gentianes » qui leur était dédiée, dans l’espace d’accueil du Jardin alpin, a levé le voile sur ces plantes fascinantes. D’où viennent-elles ? A quoi servent-elles ? Il était possible de le découvrir au fil des panneaux de présentation et de la déambulation le long du parcours botanique dans le Jardin botanique alpin Flore-Alpe.
2016 – Julien Marolf
Féerie asthmatique
Des nains au Jardin alpin Flore-Alpe ? Discrets, ces fidèles alliés de la nature sortent aujourd’hui des sous-bois. Il fallait s’y attendre : leur biotope se restreint de plus en plus. L’Homme cloisonne, met des barrières, étouffe les espaces. La forêt devient jardin. La nature devient citadine. Alors les nains quittent leur cachette, en quête d’un nouvel espace.
Sous le mystérieux titre « Féerie athmatique » se cache un monde fantastique en rupture, engoncé dans des espaces de plus en plus limités. Humour noir ou constat alarmiste, les personnages de Julien Marolf interrogent notre rapport à la nature de manière incisive, sans concession. Au gré des contours fleuris du Jardin alpin, les nains surprennent le visiteur.
2015 – Nicolas Pahlisch
Le vol en diagonale
Avant de rentrer dans le Jardin, des pièces virevoltent autour de notre tête. D’un mouvement doux et hypnotique, elles nous introduisent au lieu et nous rappellent que nous nous séparerons quelque peu du monde réel l’espace d’une visite dans un tel Jardin.
Chaque emplacement a été réfléchi par Nicolas Pahlisch pour que les étangs, prairies et murs soient parfaitement accompagnés. Les iris côtoient leur alter-ego sculptée ; les graines semblent éclore dans une terre propice, une feuille géante flotte à la surface d’un étang. Il en résulte une exposition qui épouse le lieu avec harmonie, légèreté et élégance.
2014 – Laurent-Dominique Fontana
La Taille de l’homme
Entrer en dialogue avec le lieu, proposer une intervention qui soit comme un partage des formes et des forces, s’intégrant avec discrétion dans le biotope, telles sont les lignes de fuite de cette exposition.
Laurent-Dominique Fontana a porté une attention particulière à l’intégration de ses œuvres dans le Jardin et à l’emploi de pièces de tailles diverses : en bois, ses sculptures viseront les cimes. Dans les étangs, en bronze, sur des blocs de roche, elles se laisseront découvrir discrètement.
2013 – 10 ans de sculpture
Entre Art et Nature
Pour sa 10ème édition, le Jardin botanique alpin Flore-Alpe a présenté une exposition rétrospective Entre Art et Nature dédiée aux 9 artistes ayant exposé de 2004 à 2012.
Afin de donner à cet événement une envergure inhabituelle, un chemin de sculptures a été installé autour du lac. Chaque artiste a présenté une installation sur le lac ou ses rives et une installation au Jardin botanique. La plupart des œuvres ont été conçues pour cette exposition.
2012 – Zaric
De l’atelier au Jardin – Retour à la rocaille
L’homme et l’animal sont au centre de l’œuvre de Zaric. Ses sculptures sont souvent installées en groupe et mêlent animaux et attitudes humaines.
Conçues pour dialoguer avec un environnement, elles s’adaptent à chaque fois à leur nouveau milieu pour raconter une autre histoire. A Flore-Alpe, elles se sont mêlées à la délicate flore alpine.
2011 – Gillian White
Hybrides de forme
Au travers d’un dialogue dynamique avec les fleurs, le plans d’eau et les rocailles, les sculptures de Gillian White prennent vie et évoluent dans cet espace en symbiose avec les plantes, symbolisant l’hymne à la vie et à la nature, en perpétuelle évolution.
Personnages nés de l’imaginaire de l’artiste, ils se transforment en passant de la matière inerte en êtres hybrides de partage et d’échange.
2010 – Etienne Krähenbühl
Simplement complexe
La beauté et la complexité du lieu fascine l’artiste et sur le chemin de l’atelier, lui impose des œuvres respectueuses de ces mystères intemporels. Les sculptures jouent avec la nature, vivent avec le vent, interrogent le promeneur.
Ce jeu, cette magie de la nature simplement complexe le fascine et le pousse à imaginer des œuvres avec des matériaux qui possèdent une mémoire et des propriétés surprenantes et déroutantes. Les œuvres d’Etienne Krähenbühl habitent les lieux et s’essayent à leur rendre hommage par leur imaginaire.
2009 – René Küng
Nature & Sculpture
La présence multiple de la nature se retrouve dans le travail de l’artiste René Küng: c’est par l’admiration de ses formes, de ses matières, de ses couleurs, que vient l’inspiration et que naissent les sculptures.
Ainsi, des brins d’herbes pliés par le vent deviennent Vibrations ou Canti a più voci ; un tronc et les branches d’un arbre se transforment en Echelle ; une Chèvre prend vie d’un tas de pierre au bord du chemin. Sous le ciseau du sculpteur, le granit des Alpes en Fleur monumentale. Et d’autres encore…
2008 – Gaspard Delachaux
Minéral / Végétal / Animal
Dans l’espace magique du Jardin, une vingtaine de sculptures en pierre taillée installées en osmose avec les rochers, les plans d’eau, les cascades et la végétation d’altitude. Des hybrides qui hésitent entre les règnes et portent en eux toute l’évolution qui a fait de nous ce que nous sommes.
Des œuvres réalisées en pierre de Soignies, un calcaire crinoïde constitué de petits invertébrés devenus roche pour se transmuter à nouveau en bestioles et personnages mutants sous le ciseau du sculpteur Gaspard Delachaux.
2007 – Olivier Estoppey
Tension
Installés sur les plans d’eau du Jardin alpin, une dizaine de loups, sculptés en béton, représentent une forme d’angoisse, celle qui peut survenir à tout instant. En réponse, et comme insouciantes du danger sur leur vaste radeau flottant sur le lac de Champex, plusieurs dizaines d’oies, réalisées en treillis métallique, jouent à refléter le soleil.
Par cette exposition, Olivier Estoppey a souligné la tension très forte qui règne entre prédateurs et proies.
2006 – André Raboud
L’art intègre la nature
Les œuvres d’André Raboud sont un pont symbolique entre l’homme et la nature. Dans le cadre intimiste du Jardin alpin, elles arborent un relief particulier.
Le travail de cet artiste est profondément marqué par la connaissance et le respect du matériau qu’il utilise principalement, la pierre, et plus précisément le travail de la pierre en taille directe.
2005 – Edouard Faro
L’œuvre d’Edouard Faro renferme un mystère qui semble se rattacher à une pratique vernaculaire. La sacralité y est omniprésente et s’inscrit dans une typologie cultuelle : éléments architecturaux, vasques, totems, étoles…
La force qui s’en dégage est presque de nature mythologique. Mais elle prend sa source dans les Alpes, à l’instar d’un Ramuz ou d’un Edouard Vallet.
2004 – Josette Taramarcaz
Des femmes en ce jardin
Dans ce jardin extraordinaire, suspendu en pleine montagne, entre nature sauvage et culture raffinée, les sculptures – femmes le plus souvent – de Josette Taramarcaz se sont posées pour un été.
Dans ce rustique et fabuleux théâtre de verdure, de terre et d’eau, au milieu des plantes rares et des grands arbres familiers, elles ont trouvé leur juste place pour raconter des histoires, chuchoter des secrets, nous emmener dans leurs rêves.